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FESTIVAL DU BALAFON CERMA, 8ème EDITION

Le balafon cerma magnifié

Les 28 février et 1er mars 2025, la commune de Niangoloko située dans la région des Cascades a vibré au rythme du balafon. En effet, dans cette commune, a eu lieu le Festival du Balafon Cerma, 8ème édition. La cérémonie d’ouverture de ce festival a eu lieu le 28 février 2025 à la maison de la culture de Niangoloko sous la présidence du Président de la Délégation Spéciale, Ousséni Ouédraogo et le Co-Parrainage de l’abbé Thomas Héma et Madame Rosine Kamba / Héma. La présence de plusieurs chefs de canton, de chefs coutumiers et d’autres éminentes personnalités ont rehaussé l’éclat de la cérémonie.

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C’est magnifier le balafon et lui redonner sa place d’antan dans la société qu’a eu lieu ce festival dénommé « Festival du Balafon Cerma » sous le thème « Patrimoine culturel et Résilience ». Ce festival a été une occasion de valoriser le patrimoine culturel cerma et partant, de toute la culture. A cet effet, La commune de Niangoloko et tous les villages cerma encore appelé gouin ont mis en exergue leurs talents. Plus de 600 festivaliers ont redoublé d’ardeurs offrant des rythmes variés à la grande satisfaction de l’assistance. Il faut dire qu’à l’origine du festival, la promotrice du festival, Marcelline Soulama, sœur religieuse de la congrégation des Sœurs de l’Annonciation de Bobo-Dioulasso (SAB) a été indignée du manque du balafons aux grands événements de la cité de Santa. l’exemple le plus patent, c’est le décès d’une personne d’âges avancés qui méritait la résonance de balafons. Malheureusement cela n’a pas été fait. Et pire, il n’y avait personne pour taper le balafon. C’est qu’il y avait véritablement un désintéressement notoire de cet instrument musical très important dans la société. Cette situation a interpelé la sœur Soulama qui, après maintes réflexions a décidé de se lancer pour la valorisation du balafon et de bien d’autres patrimoines culturels. Associés au balafon, l’on pouvait voir la cithare traditionnelle, le tambour, la castagnette, la Kora, etc.

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La soeur a rendu un hommage à ces patrimoine culturel. Le président de la Délégation Spéciale de Niangoloko, Ousséni Ouédraogo s’est réjoui de la tenue de ce festival qui vient valoriser le patrimoine culturel. Au-delà du caractère festif, il est un facteur de cohésion social.  Selon lui, ce festival mérite d’être inscrit parmi les grands événements de la commune et qu’il faut accompagner.  Il faut dire que la commune de Niangoloko était mise à rude épreuve où tout regroupement de population s’avérait difficile.

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Mais ce festival a été une aubaine de communion entre les populations des différents villages. Deux personnes ont parrainé cette activité. A entendre madame Rosine Kamba/Héma, le thème du festival est interpellateur en l’occurrence à un moment où le Burkina-Faso fait face à des difficultés d’insécurité. Madame Kamba a aussi été touchée par le problème de manque de balafongistes dans la commune. Elle a trouvé judicieux d’accompagner ce festival à l’effet de donner à la culture son lustre d’antan. Quant à l’abbé Thomas Héma, ce festival n’est pas seulement culturel, il est aussi cultuel avec une dimension universelle. L’abbé a souhaité qu’il soit perpétué en le transmettant de génération à génération.

Au cours de la cérémonie, les participants ont eu droit à une scène de mariage appelée Tiémélé. C’est en fait une simulation à l’effet de montrer les différentes étapes du mariage. Le mariage dans le monde cerma est indissoluble. Il n’est pas superflu de dire que toutes les troupes participantes ont reçu des enveloppes et une attestation.

                                  Emmanuel Sombié

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