Les taximans exigent un nouveau mandat de 5 ans
La coordination des taximans de Bobo-Dioulasso a organisé le samedi 25 mai 2024 une caravane à l’effet de marquer leur soutien à la transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré. Elle exige la poursuite de la transition pour un nouveau mandat minimum de 5 ans. Cette clameur a été propagée dans toutes les artères de la ville de Bobo-Dioulasso.

C’est pour marquer leur accord à la poursuite de la transition pour un mandat minimum de 5 ans que les taximans de la ville de Bobo-Dioulasso, abandonnant leurs activités de transport, ont organisé cette caravane. Ils disent avoir vu le président Traoré à l’œuvre et croient fermement qu’il est l’homme idéal qui puisse sortir le Burkina de l’ornière. Il faut dire que cette caravane se déroule au moment où se tiennent les assises nationales à Ouagadougou.

Ce sont plusieurs raisons qui ont incités les taximans à demander la reconduction du président IB au pouvoir à savoir entre autres la sincérité de ce président dans sa gouvernance, l’inscription des taximans dans sa gouvernance, le travail de sécurisation sur le terrain qui permet aux taximans de circuler aisément, l’autosuffisance alimentaire, la remise à plat pour une bonne gouvernance locale, le retour des personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités, etc.

Satisfaits de ces acquis, les taximans sollicitent toujours bien d’autres efforts parmi lesquels le développement du domaine des transports qui les arrangera énormément, le développement des villes secondaires, etc. A entendre Amadou Traoré, le capitaine Ibrahim Traoré a démontré que tout le monde peut réussir. Il n’a négligé aucun secteur de développement. Fiers de lui, les taximans ont pris d’assaut les artères de la ville de Bobo-Dioulasso pour clamer haut et fort que le président Ibrahim Traoré est celui qui doit être reconduit. Il faut dire que dans leur cheminement dans la ville, au fur et à mesure qu’ils avancent, le nombre des caravaniers sympathisants augmentaient, toute chose qui exprime la volonté de tous les Bobolais à suivre ce président.

Les cris de joie, les klaxons, les vuvuzelas et sifflets retentissaient et alertaient les populations riveraines qui étaient aussitôt sensibilisées sur le mandat de 5 ans à donner au président Ibrahim Traoré.
Emmanuel Sombié